PRINCIPES GÉNÉRAUX
la complexité de l’accompagnement de l’Humain s’oppose à l’application automatique de règles. ce code de déontologie est l'expression de ma réflexion éthique, il offre des principes généraux dont l’application pratique requiert une capacité de discernement.



PRINCIPE 1 - EXERCICE DE L’ACCOMPAGNEMENT
le psycho-praticien s’autorise en conscience à exercer l’accompagnement à partir de sa formation, de son expérience et de sa supervision.

PRINCIPE 2 - VALEUR FONDAMENTALE SUR L’ETRE HUMAIN
le psycho-praticien a une foi profonde en la capacité infinie d’évolution de chaque être humain. il s’engage donc à promouvoir les potentiels et les ressources propres à chacun en apportant un soutien respectueux, constructif, inconditionnel.
il respecte le principe fondamental que nul n’est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même.

PRINCIPE 3 - CONFIDENTIALITE
le psycho-praticien s’astreint au secret professionnel pour le contenu de la démarche (dans la limite du respect des lois et du caractère de non mise en danger de soi, ou d’autrui). en cas de prise en charge du sujet par un tiers-financeur (entreprise, institution ou personne physique), la restitution éventuelle au commanditaire est de la responsabilité du seul sujet.

PRINCIPE 4 - SUPERVISION ETABLIE
le psycho-praticien est tenu de disposer d’un lieu de supervision par un pair ou un tiers compétent, et d’y recourir régulièrement, et à chaque fois que la situation l’exige.

PRINCIPE 5 - REACTUALISATION REGULIERE DES CONNAISSANCES
le psycho-praticien s’engage à un développement constant de ses connaissances & compétences. il consacre régulièrement une quote-part de son temps à l’actualisation de celles-ci et s’inscrit dans une dynamique continue d’évolution autant sur le plan personnel que professionnel.

PRINCIPE 6 - INTEGRITE ET PROBITE
le psycho-praticien s’engage à ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques, ou en vue de tout autre intérêt idéologique.

PRINCIPE 7 - ROLE ET PLACE DU PSYCHO-PRATICIEN
le rôle du psycho-praticien est de mettre à disposition du demandeur divers outils maîtrisés et développés pour accéder au développement de la conscience de soi, à l’autogestion et à l’autonomie.

PRINCIPE 8 - RESPONSABILITE DES DECISIONS
l’accompagnement est une technique de développement professionnel et personnel. le demandeur garde donc toute la responsabilité de ses décisions et actions.

PRINCIPE 9 - RESPECT DES PERSONNES
conscient de sa position, le psycho-praticien s’interdit d’exercer tout abus d’influence. il se comporte avec loyauté vis-à-vis du demandeur.
le psycho-praticien est attentif aux usages, à la culture, au contexte, au métier, et aux contraintes du demandeur.

PRINCIPE 10 - DEMANDE FORMULEE
toute demande d’accompagnement, lorsqu’il y a prise en charge par une organisation, ou un tiers, répond à deux niveaux de demande : l’une formulée par l’entreprise (ou le tiers) et l’autre par l’intéressé lui-même. le psycho-praticien valide la demande du demandeur et s’assure du caractère volontaire de sa démarche.

PRINCIPE 11 - REFUS DE PRISE EN CHARGE
le psycho-praticien peut refuser une prise en charge d’accompagnement pour des raisons propres à la demande, au demandeur, à l’organisation, ou à lui-même. il oriente dans ce cas vers un de ses confrères.

PRINCIPE 12 - OBLIGATION DE MOYENS
le psycho-praticien prend tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de sa demande, le développement professionnel et personnel du demandeur, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère ou à une expertise complémentaire.

PRINCIPE 13 - PROTECTION DE LA PERSONNE
le psycho-praticien adapte son intervention dans le respect des étapes de développement du demandeur, auquel il reconnaît le droit de renoncer à tout moment, en application des conditions prévues au contrat, sans avoir à s’en justifier.

PRINCIPE 14 - LIEU ET DISPOSITIF DE COACHING
le psycho-praticien se doit d’être attentif à la signification et aux effets du lieu et du dispositif adoptés pour la séance d’accompagnement.


PRINCIPE 15 - CLARTE ET TRANSPARENCE
le psycho-praticien s’engage à la transparence en expliquant clairement (si possible avant ou lors de la première séance) au demandeur et à son commanditaire -si il y a lieu- : la nature de l’accompagnement, la confidentialité et ses limites, les arrangements financiers et tous les autres termes du contrat signé conjointement.

PRINCIPE 16 - DEFINITION DE LA MISSION
la mission conjointement définie avec le demandeur est présentée sur le contrat précédemment cité. dans le cas où il constaterait que les conditions de réussite de l’accompagnement ne sont plus réunies, le psycho-praticien s’autorise, en concertation avec le demandeur, à interrompre la mission.